L’obésité sévère augmente le risque d’une forme grave du Covid-19

Par Claire Xavier

Plusieurs sont les facteurs de risque d’une forme grave du Covid-19 : diabète, diverses maladies chroniques dont la trisomie 21, le cancer, l’insuffisance rénale et d’autres. Au cours de la dernière année, l’obésité a, elle aussi, fait l’objet de plusieurs études scientifiques en tant qu’un trouble de santé pouvant augmenter le risque d’hospitalisation et de décès liés au coronavirus. Enfin, une vaste nouvelle étude en a dressé un rapport plus détaillé.

Forme grave du Covid-19 : les personnes obèses sont plus à risque d’hospitalisation et de décès

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Ce n’est pas un secret que depuis le déclenchement de la pandémie de coronavirus, plusieurs recherches ont témoigné que les personnes atteintes d’obésité et qui ont attrapé le virus sont particulièrement sujettes à souffrir d’une forme grave du Covid-19. La nouvelle étude que nous allons vous présenter a porté sur 148 494 adultes américains testés positifs au coronavirus et admis dans plus de 200 hôpitaux aux États-Unis. Les chercheurs ont évalué leur indice de masse corporelle en prenant aussi en compte d’autres facteurs comme hospitalisation, séjour dans les soins intensifs, nécessité de ventilation mécanique et décès.

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Effectuée sous demande des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies et publiée sur leur site officiel, l’étude a pu confirmer le rapport entre l’obésité et le risque significativement accru d’hospitalisation et de décès liés au coronavirus. Et en effet, le risque variait en fonction de l’augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC) du patient. En d’autres termes, le risque augmentait considérablement à mesure que l’IMC accroissait.

Concrètement, les individus qui avaient un IMC de 45 ou plus, autrement dit une obésité sévère, présentaient un risque de 33 % plus élevé d’hospitalisation et de 61 % plus accru de décès. En revanche, les personnes dont l’IMC était de 30 à 34,9 n’étaient que 7 % plus sujettes à une hospitalisation et 8 % plus susceptibles de mourir.

Étude publiée sur le site officiel des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies

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